On n’en finit pas de découvrir le catalogue de Joseph Jongen, trop longtemps réduit à la fameuse Symphonie avec orgue. Né à Liège en 1873, mort en 1953, ce compositeur belge laisse un vaste corpus inscrit dans la droite lignée de ceux de Ravel et de Roussel, comme d’ailleurs l’œuvre de son frère, Léon Jongen, sur lequel je reviendrai bientôt. Les partitions de chambre de Joseph, toutes splendidement ouvragées, ont été les premières à renaître au disque. Continuer la lecture de Pour l’amour de Jongen
Tous les articles par Jean-Charles Hoffelé
La raconteuse
Troisième disque du Borusan et de Sascha Goetzel pour Onyx, et troisième programme vainqueur.
La formation stambouliote revient après un album illustrant l’orchestre industriel (sans pour autant y avoir convoqué les Fonderies d’acier de Mossolov) à sa thématique orientale. Continuer la lecture de La raconteuse
Tout un orchestre
Je l’avoue, depuis la fulgurante intégrale de Cyprien Katsaris pour Teldec enregistrée au long des années quatre-vingt, les Symphonies de Beethoven dans leurs recréations pianistiques par Liszt, avaient quitté ma platine jusqu’à ce que Yury Martynov les revisite sur des pianos historiques. Continuer la lecture de Tout un orchestre
Hors du temps
En 1970, Anne Queffélec faisait paraître chez Erato un album Scarlatti qui fit sa gloire : son clavier lumineux, son toucher crépitant, l’esprit de la danse qu’elle y mettait répondaient aux timbres pulpeux et aux ombres qu’y laissaient entrevoir Marcelle Meyer. Du même pays mais pas du même bord. Continuer la lecture de Hors du temps
Gounod Beethoven
N’allez pas chercher dans les deux Symphonies d’un Gounod tout juste débutant à l’opéra avec deux ouvrages mal reçus (Sapho et La Nonne sanglante) et finalement échappé à une carrière de musicien d’église les éclairs de génie de Roméo et Juliette ou de Faust : Continuer la lecture de Gounod Beethoven