Les tiendrait-on enfin ces nouvelles lectures des deux Apothéoses de Couperin que l’on espérait depuis le geste généreux et tendre qu’y infusaient Jordi Savall et Hespèrion XX en 1985?
Le disque a été moins prolixe pour les trois Quatuors de Schumann que pour tout autre du répertoire romantique. Depuis l’album des Cherubini et malgré la gravure ardente des Ysaÿe, on espérait en vain que ces trois Quatuors regroupés sous le même numéro d’opus trouvent leur messie parmi les jeunes formations. Continuer la lecture de Schumann secret→
Dès les premières mesures du Printemps qui ouvre le nouvel enregistrement des Berliner Philharmoniker et de Sir Simon Rattle, cet orchestre qui articule, ces phrasés qui parlent, ces équilibres où paraissent des paysages fugitifs nous rappellent que l’univers symphonique de Schumann se voulut toujours différent, non pas Continuer la lecture de Schumann revisité→
Gaston d’Orléans, frère de Louis XIII, fut un personnage fantasque, adulé par le peuple, comploteur impénitent contre le Roi et plus d’une fois. Au fond, il ne partagea avec Louis que le goût des arts, de la musique en particulier. Etienne Moulinié lui resta attaché Continuer la lecture de Musiques pour Gaston→
Non l’album de lieder mahlériens réunis dans un programme à géométrie variable par Bernarda Fink n’est pas passé inaperçu au printemps, mais enfin on ne s’explique pas les commentaires prudents qui l’ont accompagné. On ne les a pas entendus en le découvrant, on ne les comprend plus en Continuer la lecture de Mahlériade I→