À la mémoire de Nicolas Baron, le meilleur d’entre nous
Deutsche Grammophon se retourne avec nostalgie vers ses trésors du passé. Signe des temps ? On aura beau jeu de railler son énième – et d’ailleurs très partielle – édition Karajan alors qu’EMI/Warner republie l’intégralité des enregistrements consentis par le chef autrichien à Walter Legge et à ses successeurs – on y reviendra d’ailleurs. Mais le label jaune propose avec Continuer la lecture de De l’art de bien rééditer – Vol. 2 : Retour en Karajanie→
2 Octobre 1961, Georg Solti lève sa baguette sur sa première Walkyrie londonienne. Quelle soirée ! En 1958, Solti avait posé à Vienne la première pierre de sa Tétralogie Sonic Stage, un Or du Rhin qui fit couler beaucoup d’encre et enthousiasma la critique britannique. John Culshaw, le producteur de Decca, y avait invité Continuer la lecture de Incendie au Walhalla→
Les tiendrait-on enfin ces nouvelles lectures des deux Apothéoses de Couperin que l’on espérait depuis le geste généreux et tendre qu’y infusaient Jordi Savall et Hespèrion XX en 1985?
Le disque a été moins prolixe pour les trois Quatuors de Schumann que pour tout autre du répertoire romantique. Depuis l’album des Cherubini et malgré la gravure ardente des Ysaÿe, on espérait en vain que ces trois Quatuors regroupés sous le même numéro d’opus trouvent leur messie parmi les jeunes formations. Continuer la lecture de Schumann secret→
Dès les premières mesures du Printemps qui ouvre le nouvel enregistrement des Berliner Philharmoniker et de Sir Simon Rattle, cet orchestre qui articule, ces phrasés qui parlent, ces équilibres où paraissent des paysages fugitifs nous rappellent que l’univers symphonique de Schumann se voulut toujours différent, non pas Continuer la lecture de Schumann revisité→