Archives de catégorie : Discophilia. Les chroniques de Jean-Charles Hoffelé

Jean-Charles Hoffelé nous raconte ses écoutes, ses coups de coeur, ses déambulations dans la grande histoire de l’enregistrement du disque classique

L’autre Beethoven

Étonnant corpus. Le violoncelle selon Beethoven est uniquement chambriste, les instruments de l’époque au volume sonore discret le commandaient d’autant plus que la formation symphonique s’augmentait sans cesse. Les pages titres des éditions indiquent parfois, à l’ancienne mode, « sonate pour piano-forte avec accompagnement de violoncelle », mais au fond Continuer la lecture de L’autre Beethoven

Opere incogniti

Tiens, voila que Cecilia Bartoli n’est plus seule ! La turbulente mezzo nous avait habitué à des albums mêlant virtuosité et découverte, que ce soit chez Le Prêtre roux où dans les éclatantes partitions lyriques de Steffani, c’est aujourd’hui Anna Bonitatibus qui nous entraîne au long d’un généreux voyage dans les paysages sonores Continuer la lecture de Opere incogniti

De l’art de bien rééditer – Vol. 2 : Retour en Karajanie

À la mémoire de Nicolas Baron, le meilleur d’entre nous

Deutsche Grammophon se retourne avec nostalgie vers ses trésors du passé. Signe des temps ? On aura beau jeu de railler son énième – et d’ailleurs très partielle – édition Karajan alors qu’EMI/Warner republie l’intégralité des enregistrements consentis par le chef autrichien à Walter Legge et à ses successeurs – on y reviendra d’ailleurs. Mais le label jaune propose avec Continuer la lecture de De l’art de bien rééditer – Vol. 2 : Retour en Karajanie

Incendie au Walhalla

2 Octobre 1961, Georg Solti lève sa baguette sur sa première Walkyrie londonienne. Quelle soirée ! En 1958, Solti avait posé à Vienne la première pierre de sa Tétralogie Sonic Stage, un Or du Rhin qui fit couler beaucoup d’encre et enthousiasma la critique britannique. John Culshaw, le producteur de Decca, y avait invité Continuer la lecture de Incendie au Walhalla

Les Goûts mélangés

Les tiendrait-on enfin ces nouvelles lectures des deux Apothéoses de Couperin que l’on espérait depuis le geste généreux et tendre qu’y infusaient Jordi Savall et Hespèrion XX en 1985?

Amandine Beyer et ses Inconnus y mettent toute une grammaire précise et inspirée à la fois. La diversité Continuer la lecture de Les Goûts mélangés