Le corpus est le plus mal aimé parmi les sonates pour violon et piano du Romantisme, alors même que le génie de Schumann y est à son comble dès l’Opus 105 dont l’élan sombre n’aura peut-être jamais trouvé une traduction mieux sentie Continuer la lecture de Triade tragique
Archives par mot-clé : Alina Ibragimova
Mozart romantique
Surprise, Renaud Capuçon entrant chez Deutsche Grammophon, se voue à Mozart, les Concertos (j’y reviendrai), et toutes les grandes Sonates. Sous l’étiquette jaune, c’est succéder à Schneiderhan, à Perlman, à Mutter, pari risqué, pari gagné. Continuer la lecture de Mozart romantique
Giocoso
L’effervescence, voilà bien le maître mot de l’Allegro vivace qui ouvre la Sonate en fa majeur, piano comme un cœur qui s’emballe, violon chantant à perdre haleine, tout le Mendelssohn solaire est enclos en ces pages comme dans le piano vif-argent de Cédric Tiberghien et l’archet passionné d’Alina Ibragimova. Continuer la lecture de Giocoso
Déjà tout Beethoven
Que faire en quatuor après Haydn et surtout Mozart ? S’en libérer. Voilà bien ce que donnent à entendre Alina Ibragimova et ses amis du Chiaroscuro Quartet après leur stupéfiant Opus 76 de Haydn. Continuer la lecture de Déjà tout Beethoven
Il Diavolo
La maîtrise de l’instrument, le beau son, l’ange plutôt que le diable, ou plutôt le diable à travers l’ange, voilà bien ce que sont devenus au disque depuis la gravure de pure perfection de Michael Rabin les 24 Caprices de Niccolò Paganini. Continuer la lecture de Il Diavolo