Mazette !, pour le Concerto en fa majeur (K. 242), trois claviers différents. Robert Levin quitte son pianoforte pour un admirable tangentenflügel, laissant le pianoforte à Ya-Fei Chuang, Laurence Cummings Continuer la lecture de Claviers d’épices
Archives par mot-clé : Anton Walter
Les deux amis
Voici tout juste dix ans, Paul Badura-Skoda et Jörg Demus se retrouvaient à la Fondation Irnberger de Salzbourg, mettant tête-bêche leurs deux Anton Walter. Mozart était au programme Continuer la lecture de Les deux amis
Expérimental
Est-ce d’avoir fréquenté si assidûment l’orchestre de Teodor Currentzis – le claveciniste du cycle Da Ponte de MusicAeterna c’est lui !, – qui pousse Maxim Emelyanychev à écheveler son Mozart ainsi ?
Ce disque risque bien de vous faire grimper aux rideaux, ses audaces sont bluffantes, son discours théâtral en déconcertera plus d’un, mais une fois consentis les moyens – phénoménaux – de l’artiste Continuer la lecture de Expérimental
Esprit de Vienne
Mozart, parti si tôt, laissa la Vienne musicale orpheline. Pourtant les salons de musique de la capitale de l’Empire continuèrent de faire résonner ce pianoforte qui enchantait le compositeur de la Zauberflöte.
Dans cette Vienne d’après Mozart, les compositeurs venus de Bohème, Dussek et Krommer par exemple, se passionnèrent pour les instruments d’Anton Walter, mais d’entre eux, le plus fécond fut Leopold Kozeluch : cinquante-cinq sonates dont on crut certaines de la main de Mozart ou de celle de Haydn, vingt-trois concertos dont Howard Shelley offre ici trois opus des années 1784-1786.
Partitions modestes, concertos de pure grâce, mais aussi de pure convention, écrits alors que Mozart délivrait sa série de chefs-d’œuvre qui allaient tellement plus loin, ouvraient sur de tout autres paysages. Ce panorama trop court, malgré l’excellence du jeu de Shelley (et sa relative neutralité hélas), ne sera donc qu’une invitation qui donnera toutes les clefs du style académique d’alors.
Si le pianiste avait étendu sa proposition aux concertos plus tardifs, le vrai visage de Kozeluch, plus pathétique, plus romantique, aurait apparu. Demain peut-être.
LE DISQUE DU JOUR
Leopold Kozeluch (1747-1818)
Concerto pour piano et orchestre No. 1 en fa majeur
Concerto pour piano et orchestre No. 5 en mi bémol majeur
Concerto pour piano et orchestre No. 6 en ut majeur
Howard Shelley, piano, direction
London Mozart Players
Un album du label Hypérion CDA68154
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Photo à la une : © DR