Des années durant, il fut le kavalierbaryton du Staatsoper, enfant chéri du public munichois qui aimait son physique avantageux autant que sa voix parfaite. Et Wolfgang Brendel y chanta tout, des bouffos de Rossini à Wagner, de Mozart à Verdi, dessinant à chaque fois des personnages que l’on n’oubliait pas, et les chantant avec ce grand style aujourd’hui quasiment perdu sinon chez Ludovic Tézier. Continuer la lecture de Le Prince de Munich