Le disque aurait-il menti au sujet du Quartetto Italiano, qui les avait sacrés dans leur maturité interprètes impeccables du grand répertoire, chez eux d’abord chez Haydn Continuer la lecture de Leurs vrais visages
Archives par mot-clé : Berlin
Berlin des Amériques
Philharmonie de Berlin, saison 2016/2017, John Adams est compositeur en résidence à l’invitation de Sir Simon Rattle, l’occasion pour l’orchestre de s’immerger dans six partitions couvrant un ambitus temporel de près de trente ans. Continuer la lecture de Berlin des Amériques
L’usurpatrice
C’est entendu, Anastasia, la grande chorégraphie que Kenneth MacMillan créa au Deutsche Oper de Berlin en 1965 – il était en délicatesse avec le Royal Opera Ballet et avait accepté l’invitation de son ami John Cranko – est le chef-d’œuvre de ce chorégraphe majeur, apogée de son style néo-classique Continuer la lecture de L’usurpatrice
Le chant doré
C’était fatal, avec son ténor de miel où les mots sucrent les lèvres, Daniel Behle ne pouvait qu’ébrouer son superbe instrument dans le répertoire de pur charme de l’opérette allemande, Vienne, Berlin, et même, à la marge du genre Budapest – le « Magische Töne » de La Reine de Saba de Goldmark, fait sur un souffle d’irréel.
On l’imaginait versant côté Wunderlich, mais non, si ce disque devait avoir un modèle, s’il voulait célébrer une étoile absolue de ce répertoire, ce serait Joseph Schmidt, car à côté des Lehár enjôleurs ou sensuels jusqu’au sirop, après l’air fameux de Lyonnel de Martha, paraît Chapelou et son « Air du postillon », dont il faut assumer les aigus terribles, ce qu’il fait avec une sorte de désinvolture et la colonne de son ne contraint en rien l’exploit.
Qui réussit cela avant lui à ce degré d’aisance ? Schmidt puis évidement Gedda – qui mettait un peu de Mirror dessus – sinon Roswaenge dont le soleil était un peu « envoyé » (mais superbe).
Alors j’écoute tout ce disque qui veut nous faire remonter, comme le souligne la couverture de l’album, jusqu’au temps du phonographe, le sourire aux lèvres, avant qu’il ne verse un rien trop « leicht », chez Stolz (« Ob blond, ob braun » bien entendu, assumé avec panache, il est clair que Behle s’y régale), May et Neubach, et même le Chianti Lied de Winkler !, un peu trop pour moi, j’aurais préféré des Strauss … le plus réussi de la séquence reste pourtant une page de Behle lui-même où il célèbre sa bonne ville de Köln.
LE DISQUE DU JOUR
Airs de Adolphe Adam,
Daniel Behle, François-Adrien Boïeldieu, Friedrich von Flotow, Karl Goldmark,
Franz Lehár, Fritz Löhner-Beda, Albert Lortzing,
Hans May, Otto Nicolai, Robert Stolz, Gerhard Winkler
Daniel Behle, ténor
WDR Rundfunkchor Köln
WDR Funkhausorchester Köln
Helmuth Froschauer, direction
Un album du label Capriccio C5317
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Photo à la une : © Julian Laidig
La vérité sur les Amadeus
Quatuor absolu quarante années durant sur la scène internationale, artistes phares du catalogue Deutsche Grammophon à son apogée, les Amadeus auront laissé une discographie pléthorique. Pourtant, le studio de DGG, ses prises de son fastueuses et habiles Continuer la lecture de La vérité sur les Amadeus