À Prague, les Lobkowitz étaient toqués de musique, et l’un des plus sensibles musiciens de leur cercle fut un luthiste de premier ordre, le Comte de Losinthal (ou Jan Antonín Losy).
Paul Wee a fait son droit mais n’a jamais quitté son piano, et pianiste il est d’abord et des plus virtuoses, appartenant à la race des Setrak et des Katsaris, qui aiment à chercher dans le rare. Un premier disque Alkan attestait de sa virtuosité folle Continuer la lecture de Les deux virtuoses→
Khatchaturian se fit un nom avec sa redoutable Toccata qui gagna le répertoire des virtuoses, d’Horowitz à Byron Janis, mais le reste de son œuvre de piano aura disparu derrière ses ballets et son Concerto pour violonContinuer la lecture de Après la Toccata→
Passons le Concerto de grand apparat, tout en toccatas obsessives, de Dieter Ammann, il fait son effet pour qu’on puisse mieux l’oublier, et venons-en de suite au diamant noir de ce disque.
Liszt, voyant les lieder de Schubert, y entendait des mondes où la voix pouvait s’immerger dans un piano d’orchestre. Le vaste travail qu’il entreprit sur le Schwanengesang prit les libertés qu’autorisait un ensemble de lieder qui n’était d’ailleurs pas un ensemble Continuer la lecture de Doppelgänger→