Fil rouge de ce voyage impromptu, l’Opus 142 : Shai Wosner après son premier album définitif regroupant les Sonates D. 840 et 850, après sa stupéfiante Sonate D. 959 et ses Moments musicaux qui cherchaient le silence, devait revenir à Schubert.
Morton Gould, vous connaissez ? Ah mais si, fatalement vous connaissez. Le Protest de ses Spirituals for Orchestra ouvrit Les Dossiers de l’écran durant deux décennies, donc fatalement vous connaissez.
Polystylistique, vous avez dit polystylistique ? C’est Alfred Schnittke qui, pour définir sa musique, revendique le terme. Mahler, Ives, Berio l’ont appliqué en musique avant lui. Mais je ne suis pas certain que les auditeurs de la première exécution Continuer la lecture de Le cas Schnittke→
L’envol mélodique trois fois de suite brisé qui ouvre la Sonate de Berg serait-il un hommage à Gustav Mahler, que le jeune-homme révérait, plutôt qu’un acte d’allégeance à Schoenberg, même si son élève y reprend les intervalles de demi-ton et de quarte de la Première Symphonie de chambre ? Continuer la lecture de Lubimov : Piano XXe→