« Spohr est un mollusque, mais un noble mollusque », raillait Schumann, portrait du compositeur autant que de sa musique. Un autre jugement ? Beethoven trouvait l’harmonie de ses symphonies trop encombrée de chromatismes.
Cela aura été l’ultime enregistrement d’Israël Yinon, emporté par une crise cardiaque alors qu’il dirigeait la Symphonie alpestre de Richard Strauss. Il aura passé sa vie à défendre et à illustrer les œuvres des musiciens juifs victimes du nazisme Continuer la lecture de Judaïté→
Till Eulenspiegel, poème symphonique de Richard Strauss ? Pas cette fois. Fritz Wullmer avait pourtant créé le 5 novembre 1895 la fantaisie hilarante du Bavarois Continuer la lecture de Le maître du récit→
Un érudit, traducteur de tout Shakespeare en néerlandais, l’ami de Mengelberg et surtout l’admirateur de Mahler, dont il fut proche. Cela aurait pu suffire. Mais non, Alphons Diepenbrock se voulut compositeur. Il fut rien moins qu’un génie et demeure le trésor le plus méconnu de la musique hollandaise post-romantique Continuer la lecture de Mahler amstellodamois→
Les Ouvertures de Weber ont changé de visage depuis que l’interprétation historiquement informée les a revisitées. Adieux les sombres clartés déployées par Wolfgang Sawallisch ou Rafael Kubelík (un de ses disques majeurs, trop méconnu, trop peu réédité) Continuer la lecture de L’âge d’or du romantisme→