Archives par mot-clé : Deutsche Grammophon

Légendes de Bohème

Le plus beau concerto pour violon du répertoire romantique ? Je le crois bien, à égalité avec celui de Brahms. L’un et l’autre ont leurs muses tziganes, et en fait plus encore celui de Brahms (et un peu forcé, cantonné au Finale) que celui de Dvořák Continuer la lecture de Légendes de Bohème

Chopin héroïque

Enfant prodige elle le fut, et adulée autant pour la virtuosité que pour la musicalité, cela lui laissa une amertume dont Forbidden Childhood, l’autobiographie de ses années à tresses qu’elle publia à l’âge de trente-deux ans, laisse à peine paraître. Enfance interdite Continuer la lecture de Chopin héroïque

Ileana Valéry

Josef Krips dirigea tout à l’Opéra de Vienne, avant et après la Seconde Guerre, ce que fait un peu oublier le légendaire ensemble Mozart qui ressuscita tout un art qu’on croyait perdu. La Traviata était sa propriété in loco, et plus encore Continuer la lecture de Ileana Valéry

Kubelík Rhénan

Rafael Kubelík fit de Munich son fief, pour le concert comme pour l’opéra, et ce à compter de 1960, mais il développa également des affinités électives avec l’Orchestre de la Radio de Cologne dont Wilhelm Schüchter avait fait un instrument particulièrement flexible Continuer la lecture de Kubelík Rhénan

La voix de Schubert

Lancée dans une édition complète des Lieder de Schubert où, face à l’ogre Fischer-Dieskau, Deutsche Grammophon lui laissait le peu que l’auteur du Roi des aulnes n’aura pas écrit pour lui-même ou pour ses amis, Gundula Janowitz osait à Salzbourg le récital le moins public possible et même pour les mélomanes du festival rompus aux Liederabend les plus exigeants. Continuer la lecture de La voix de Schubert