Lancée dans une édition complète des Lieder de Schubert où, face à l’ogre Fischer-Dieskau, Deutsche Grammophon lui laissait le peu que l’auteur du Roi des aulnes n’aura pas écrit pour lui-même ou pour ses amis, Gundula Janowitz osait à Salzbourg le récital le moins public possible et même pour les mélomanes du festival rompus aux Liederabend les plus exigeants. Continuer la lecture de La voix de Schubert
Archives par mot-clé : Deutsche Grammophon
Premier Chant
Pour Rafael Kubelik, le « cas Mahler » était entendu, son ascendance tchèque lui avait rendu les sonorités de son orchestre familières, et il avait retrouvé avec les Wiener Philharmoniker une part de cette identité, plus encore qu’une tradition qui s’était étiolé Continuer la lecture de Premier Chant
Le violon de l’Ange
Périlleux. Après un album Bach rayonnant et un panorama Tchaikovski où son archet dévorait le Concerto avec une élégance qui rappelait Nathan Milstein, voici que Daniel Lozakovich ose le concerto de violon absolu, celui qui fonda le genre moderne. Continuer la lecture de Le violon de l’Ange
Les Russies
L’« Âge d’argent ». Un titre ne fait pas un disque, voire deux, ni même un projet. Daniil Trifonov voudrait-il donner ici à entendre une Russie éternelle d’abord par sa prééminence dans le concert de la musique du XXe siècle ? Peut-être, mais un écueil l’y guette Continuer la lecture de Les Russies
Doublé magique
Kubelík, entrant chez Deutsche Grammophon, eut immédiatement le projet d’enregistrer un cycle Janáček : il s’était employé à l’Opéra de Munich à présenter en allemand (autant par son souci de rendre les ouvrages plus accessibles aux spectateurs de l’Opéra d’État de Bavière, qu’admiratif des subtiles traductions de Max Brod) Continuer la lecture de Doublé magique