1986 : Erato enregistrait dans la foulée des représentations de l’Opéra de Lyon ce Scylla et Glaucus que Gardiner avait sorti de la poussière des bibliothèques en 1979, donnant l’ouvrage au concert à Londres. Quoi ! alors que Rameau développait son style ultime, un compositeur connu seulement jusque-là par une brillante série Continuer la lecture de Trop malheureux Glaucus
Archives par mot-clé : Erato
Le Tombeau du Poète
Peu importe au fond que Guillaume Lekeu soit mort à Angers dans sa vingt-quatrième année le 21 janvier 1894, empoisonné par un sorbet qui lui fit contracter la typhoïde : il avait déjà donné toute la mesure de son génie qui se résume dans la nuit étoilée de son Adagio pour quatuor d’orchestre, musique inouïe. Continuer la lecture de Le Tombeau du Poète
Triplé Chosta
L’Exécution de Stenka Razine serait-il le chef-d’œuvre méconnu de son auteur ? Assurément. Cette scène narrative a connu peu de versions au disque, Vitaly Gromadski et Kirill Kondrachine en ayant signé d’emblée une interprétation définitive à laquelle Continuer la lecture de Triplé Chosta
De l’art de bien rééditer, vol. 20 : Igor Markevitch, le legs HMV
On l’oublie trop, Igor Markevitch fut considéré dans ses jeunes années comme un compositeur de premier ordre, adoubé par Bartók, Diaghilev et Stravinski. Erato, reprenant en un coffret de 18 CD ses enregistrements réalisés pour His Master’s Voice n’a pas oublié le compositeur, puisqu’y figurent Continuer la lecture de De l’art de bien rééditer, vol. 20 : Igor Markevitch, le legs HMV
De l’art de bien rééditer, vol. 21 : Jean Martinon à l’O.R.T.F
Les mariages de labels ont parfois du bon. Dans le cas de la postérité discographique de Jean Martinon, cela tient quasiment du miracle. Après les sommes Universal réunies par Cyrus Mejer-Homji en Australie pour les legs Philips et Deutsche Grammophon, et la saga Chicago republiée exemplairement pas Sony, voici que EMI l’éditeur de ses dernières années – une part des enregistrements regroupés ici fut réalisé alors que Martinon souffrait d’un cancer des os, impossible de le deviner à l’écoute de gravures aussi rayonnantes – regroupe sous son nouveau sigle Warner ses célébrissimes gravures en les augmentant du legs Erato, bien plus oublié sinon des discophiles japonais. Continuer la lecture de De l’art de bien rééditer, vol. 21 : Jean Martinon à l’O.R.T.F