Erik Then-Bergh (1916-1982), cela vous dit quelque chose ? Jeune homme, entêté à apprendre de nouvelles œuvres, je découvrais ce pianiste allemand en même temps que le Concerto de Reger qu’il avait gravé pour Electrola sous la baguette de Hans Rosbaud. L’autorité rageuse de son jeu, l’ampleur des tempêtes polyphoniques qu’il y produisait me laissèrent sans voix. Mais las !, impossible d’en savoir plus, ses autres albums étaient introuvables, jusqu’à ce que je déniche chez un disquaire de Prague un fulgurant Premier Concerto de Brahms avec Karel Ancerl. Quel son, quelle autorité.
Avec cela une densité de réflexion, un art de la construction qui le plaçait au centre des préoccupations esthétiques Continuer la lecture de L’oublié