L’unique concerto que Dvořák écrivit pour Hanus Wihan (qui renonça à sa création laquelle fut assurée par Leo Stern) est le Graal des violoncellistes, d’une exigence technique folle mais d’une inspiration absolue, il les contraint à la transcendance.
La grande plainte du Schelomo de Bloch s’élève, mais vite proférée, comme dessinée d’un trait par un peintre emporté par son geste. Ophélie Gaillard l’empoigne, et d’ailleurs tend l’œuvre d’une seule ligne comme jadis Continuer la lecture de Exilés→
En 1919, Rebecca Clarke présenta au concours Sprague Coolidge une Sonate pour alto et piano, commencée par un trait saisissant en appel de trompette. L’opus médusa le public et le jury par son inspiration et sa science Continuer la lecture de Rebecca l’enchanteresse→
Deux œuvres rares encadrant le Schelomo de Bloch, qui depuis une génération manque quelque peu de héros pour porter sa prophétie, voilà le projet osé de Julian Steckel, violoncelliste charismatique de la nouvelle génération allemande – je le place à égalité avec Johannes Moser. Continuer la lecture de Cello Modern→
Voici déjà dix ans, Decca regroupait en un coffret toutes les gravures que Zara Nelsova avait enregistrées pour le label britannique. Le bonheur de retrouver son violoncelle éloquent, ses phrasés si assumés, la diversité de ses registres, me rappelait à quel point Continuer la lecture de Nelsova retrouvée→