La Sonate « Fantaisie » de Schubert ? Tout un monde à demi effacé, un imaginaire sonore singulier, sonate des ombres dont le caractère fantasque transparaît même derrière l’anodin ländler qui lui sert de Menuet.
Lancée dans une édition complète des Lieder de Schubert où, face à l’ogre Fischer-Dieskau, Deutsche Grammophon lui laissait le peu que l’auteur du Roi des aulnes n’aura pas écrit pour lui-même ou pour ses amis, Gundula Janowitz osait à Salzbourg le récital le moins public possible et même pour les mélomanes du festival rompus aux Liederabend les plus exigeants. Continuer la lecture de La voix de Schubert→
Liszt, voyant les lieder de Schubert, y entendait des mondes où la voix pouvait s’immerger dans un piano d’orchestre. Le vaste travail qu’il entreprit sur le Schwanengesang prit les libertés qu’autorisait un ensemble de lieder qui n’était d’ailleurs pas un ensemble Continuer la lecture de Doppelgänger→
Jeune homme, Philippe Bianconi fréquenta le grand répertoire germanique auprès d’Hermann Prey, l’accompagnant chez Schubert, trouvant dans son chant le chant même de tout un pan du répertoire pianistique.
La Fantaisie « Wanderer » ? Edwin Fischer d’abord, je l’ai apprise avec lui, puis Sviatoslav Richter qui en quelque sorte pouvait l’épuiser, de sons, de motifs, de texte simplement, et puis surtout Wilhelm KempffContinuer la lecture de Grand Son→