Si Harold Vincent Marrot n’avait pas fait tourner son magnétophone ce soir d’octobre 1936, ces fabuleuses Cloches se seraient perdues dans le silence. Rachmaninov lui-même devait les diriger, ce qu’il déclina Continuer la lecture de Rachmaninov sur Tamise
Archives par mot-clé : Fritz Busch
Böhm Révolution
Le microsillon ouvrait de nouveaux horizons à Karl Böhm, Decca lui dépêchait à Vienne ses ingénieurs, qu’il partageait avec Erich Kleiber, Clemens Krauss et Josef Krips. Sujet de son premier long play, Mozart, un trio de symphonies Continuer la lecture de Böhm Révolution
Sibelius danois
Les sibéliens chevronnés le savent bien : Thomas Jensen, qui aura appris son Sibelius en interprétant les œuvres du compositeur du Cygne de Tuonela, violoncelliste de rang dans divers orchestres sous la direction du compositeur Continuer la lecture de Sibelius danois
Otello du crépuscule
L’Allemagne produisit dans les années trente la première réévaluation du legs verdien, alors même que l’Italie, abandonné aux délices du symbolisme ou aux splendeurs du vérisme ne voyait plus en Verdi qu’un Dieu dont on vénérait seulement quelques idoles. Fritz Busch, Karl Böhm, Joseph Keilberth, Hans Schmidt-Isserstedt puis Ferenc Fricsay, rendirent Verdi à Verdi, mais en langue allemande, et même après l’ère nazie. Continuer la lecture de Otello du crépuscule
L’Adieu à Dresde
Juin 1942, Karl Böhm dirige presto sa chère Staatskapelle de Dresde, son orchestre de cœur dont il fut, adoubé par Richard Strauss, le directeur musical durant les années les plus sombres qu’ait connues l’Allemagne (Fritz Busch avait choisi l’exil), pour une lumineuse Cinquième de Schubert où Mozart lui-même semble sourire. Continuer la lecture de L’Adieu à Dresde