La voix est grande, agile et profonde à la fois, Krassimira Stoyanova m’avait époustouflé en Luisa Miller à Bastille, magnifique dans l’élégie, capable d’un chant orné qui aurait pu se mesurer à l’apogée du bel canto Continuer la lecture de Style
Archives par mot-clé : Giuseppe Verdi
Ileana Valéry
Josef Krips dirigea tout à l’Opéra de Vienne, avant et après la Seconde Guerre, ce que fait un peu oublier le légendaire ensemble Mozart qui ressuscita tout un art qu’on croyait perdu. La Traviata était sa propriété in loco, et plus encore Continuer la lecture de Ileana Valéry
Puccini secret
Margaret Price aura jeté son dévolu sur les mélodies de Verdi, quel dommage qu’elle n’ait pas regardé celles de Puccini. Mais voilà, elle fut d’abord une Amelia, une Aida même, et pas une Tosca.
Heureusement, Krassimira Stoyanova, qui, elle Continuer la lecture de Puccini secret
Otello du crépuscule
L’Allemagne produisit dans les années trente la première réévaluation du legs verdien, alors même que l’Italie, abandonné aux délices du symbolisme ou aux splendeurs du vérisme ne voyait plus en Verdi qu’un Dieu dont on vénérait seulement quelques idoles. Fritz Busch, Karl Böhm, Joseph Keilberth, Hans Schmidt-Isserstedt puis Ferenc Fricsay, rendirent Verdi à Verdi, mais en langue allemande, et même après l’ère nazie. Continuer la lecture de Otello du crépuscule
Le Prince de Munich
Des années durant, il fut le kavalierbaryton du Staatsoper, enfant chéri du public munichois qui aimait son physique avantageux autant que sa voix parfaite. Et Wolfgang Brendel y chanta tout, des bouffos de Rossini à Wagner, de Mozart à Verdi, dessinant à chaque fois des personnages que l’on n’oubliait pas, et les chantant avec ce grand style aujourd’hui quasiment perdu sinon chez Ludovic Tézier. Continuer la lecture de Le Prince de Munich