Archives par mot-clé : Gurre-Lieder

Berlinade

Premier geste discographique après son intronisation en tant que directeur musical des Berliner : la 5e Symphonie de Gustav Mahler. C’était à la fois faire allégeance au magister de Claudio Abbado, dont Mahler fut toujours le sujet, et acte d’émancipation. Continuer la lecture de Berlinade

Grande Chambre

Contralto ou baryton ? Pour l’aménagement si juste pensé par Schönberg en 1920 à l’intention de ses Concerts la question ne s’est jamais posée au disque, qui a toujours voulu y privilégier la contralto Continuer la lecture de Grande Chambre

Conte nocturne

Romantique Christian Thielemann ? Ses Gurre-Lieder tirés au cordeau, d’une précision fanatique, feront mentir la légende. Au revers du poème gothique qu’exaltait János Ferencsik dans la nuit sans lune du génial concert danois publié par EMI, Thielemann met tout en lumière jusqu’à risquer la radiographie. Continuer la lecture de Conte nocturne

Doublé magique

Kubelík, entrant chez Deutsche Grammophon, eut immédiatement le projet d’enregistrer un cycle Janáček : il s’était employé à l’Opéra de Munich à présenter en allemand (autant par son souci de rendre les ouvrages plus accessibles aux spectateurs de l’Opéra d’État de Bavière, qu’admiratif des subtiles traductions de Max Brod) Continuer la lecture de Doublé magique

Schönberg again

Un tropisme schönbergien poursuit Markus Stenz : après des Gurre-Lieder hantés, voici qu’il immerge son Orchestre du Gürzenich de Cologne dans la nuit étouffante du Pelleas und Melisande où le compositeur du Pierrot Lunaire épuise la syntaxe post-romantique jusqu’à la faire imploser. Continuer la lecture de Schönberg again