Bach admirait les talents de claviériste de Haendel, à l’orgue comme au clavecin, mais le théâtre allait ravir le jeune homme, le détournant vers un monde que Bach n’ignorera pas au point qu’on peut croire : le journal de ses cantates est aussi un théâtre.
Mais revenons à Haendel. Les clavecinistes imposant les merveilleux décors sonores que les instruments « historiques » pouvaient enfin faire paraître grâce à la magie des micros Continuer la lecture de Le maître des claviers→
Dieu sait si j’aime Francesco Corti, ce qui rend encore plus insensé le fait que j’ai pu laisser passer ce qui semble être le premier volume d’une intégrale des Concertos de clavier de Bach. Heureusement, Gaëtan Naulleau, sachant mon tropisme, me les aura signalés. Continuer la lecture de Bach parle→
L’œuf ou la poule ? Deller inventa-t-il harmonia mundi ou harmonia mundi réinventa-t-il Alfred Deller ? Bernard Coutaz trouva dans le contre-ténor anglais ce pionnier serein qui, à compter de 1968, envola son label, mieux il lui donnait a posteriori l’essence historique Continuer la lecture de La belle aventure→
Le voyage continue. Pierre Hantaï aura abordé Scarlatti de Rameau : à deux ans près, ils sont contemporains, l’occasion de porter cet éclairage singulier aura tôt fait d’exalter ce qui chez Scarlatti est absolument moderne comme chez Rameau ce qui sera révolutionnaire Continuer la lecture de Sixième station→
Lorsque Cyrus Meher-Homji me demanda un texte pour accompagner la réédition de tous les enregistrements Philips d’Eduardo del Pueyo, je me mis à sourire. Philippe Pauly et Tom Deacon avaient réédité le cœur de ses sessions Continuer la lecture de Le piano du Maître→