Les mariages de labels ont parfois du bon. Dans le cas de la postérité discographique de Jean Martinon, cela tient quasiment du miracle. Après les sommes Universal réunies par Cyrus Mejer-Homji en Australie pour les legs Philips et Deutsche Grammophon, et la saga Chicago republiée exemplairement pas Sony, voici que EMI l’éditeur de ses dernières années – une part des enregistrements regroupés ici fut réalisé alors que Martinon souffrait d’un cancer des os, impossible de le deviner à l’écoute de gravures aussi rayonnantes – regroupe sous son nouveau sigle Warner ses célébrissimes gravures en les augmentant du legs Erato, bien plus oublié sinon des discophiles japonais. Continuer la lecture de De l’art de bien rééditer, vol. 21 : Jean Martinon à l’O.R.T.F