C’est entendu : toute musique de Gerald Finzi est vocale, par essence même dans ses concertos où la clarinette est une mezzo, le violon un garçon soprano, et par nature dans ses impérissables cycles mélodiques.
Simon Perry, l’âme d’Hypérion, eut mille fois raison de demander à Alban Gerhardt s’il songeait un jour à enregistrer les Suites de Bach. Le violoncelliste l’envoya gentiment balader Continuer la lecture de Pour danser→
Les grands moyens de Garrick Ohlsson, main gauche impétueuse, main droite ample et tonnante, iraient-ils aux ultimes opus de Brahms que les pianistes poètes jouent « sous l’abat jour » ?
Pavel Kolesnikov ne fait rien comme autrui. Un disque Beethoven oui mais alors sans aligner trois ou quatre sonates, deux suffiront. Et quel choix ! La petite sol majeur, Op. 14 No. 2, pure pièce d’humeur, de fantaisie, qui permet au jeune pianiste de distiller des couleurs Continuer la lecture de Étonnez-moi→
On n’en finit jamais avec les Préludes de Chopin, sésame ou viatique pour les jeunes pianistes qui y viennent si nombreux au disque ces derniers temps (Maxence Pilchen, Ingrid Fliter, Andrew TysonContinuer la lecture de Maturité→