Le piano impressionniste, ce lieu par excellence de la couleur, Saskia Giorgini l’a déjà illustré dans son album Respighi où elle accompagnait Ian Bostridge.
Sur un grand Bösendorfer boisé Continuer la lecture de D’une danse l’autre
Le piano impressionniste, ce lieu par excellence de la couleur, Saskia Giorgini l’a déjà illustré dans son album Respighi où elle accompagnait Ian Bostridge.
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On savait, d’une manière certaine, que Jessye Norman avait enregistré des fragments de Tristan und Isolde, elle n’en faisait pas mystère d’ailleurs, confessant qu’à l’opéra, où elle était rare par choix Continuer la lecture de Serpent de mer et apogée
Ian Bostridge hier, Timothy Fallon aujourd’hui, les ténors anglais ou américains sont au disque, depuis l’exemple princeps laissé par Robert Tear qui grava la version avec orchestre de Deità silvane Continuer la lecture de Le chant du faune
Hier, pour Pentatone, un plein disque de mélodies de Respighi, aujourd’hui tout un album de ce que jadis, soprano, ténor ou baryton, nommaient « arie antiche ».
Cavalli, Vivaldi, Stradella, Vinci, Cesti, plongée dans l’opéra vénitien, romain ou napolitain du Seicento ou du moins en sa part tendre et lyrique, ses amants esseulés : Bostridge a la sagesse de laisser à ses collègues contre-ténors ou sopranistes les emplois virtuoses que sa voix lui interdit. À lui donc, le dolce et la douleur, l’expiation et la résignation, dans l’écrin poétique d’une Cappella Neapolitana réglée avec art par Antonio Florio.
Certains fustigeront l’italien exotique, le chant blanc, très british, l’absence de déboutonnage, mais je me régale à ces élégances, ce style, cette modestie amoureuse des textes qui me semblent venir d’un autre âge. On aime Ian Bostridge ou on ne l’aime pas.
Antonio Sartorio (1630-1680)
L’Orfeo (1672) – Sinfonia
Francesco Cavalli (1602-1676)
Eliogabalo (1667) – Aria « Io resto solo? … Misero, così va »
Alessandro Stradella (1639-1682)
Il Corispero o l’Almestilla (1677) – Aria « Soffrirà, spererà »
Antonio Cesti (1623-1669)
Il Tito (1666) – Aria « Berenice, ove sei? »
L’Argia (1655) – Sinfonia</em/>
Cristofaro Caresana (ca. 1640-1709)
Le avventure di una fede (ca. 1675) – Aria « Tien ferma Fortuna »
Francesco Provenzale (1624-1704)
Il Stellidaura vendicante (1674) – Aria « Deh rendetemi ombre care »
Il schiavo di sua moglie (1672) – 2 extraits : Sinfonia ; Aria « Che speri, o mio core »
Giovanni Legrenzi (1626-1690)
Il Totila (1677) – Sinfonia
Leonardo Vinci (1690-1730)
Siroe, re di Persia (1726) – 2 extraits : Aria « Se il mio paterno amore » ; Aria « Gelido in ogni vena »
Nicola Fago (1677-1745)
Il faraone sommerso (1709) – 2 extraits : Sinfonia ; Aria « Nuove straggi, e spaventi »
Antonio Vivaldi (1678-1741)
Il Farnace, RV 711d (1731) – Aria « Gelido in ogni vena »
Ian Bostridge, ténor
Cappella Neapolitana
Antonio Florio, direction
Un album du label Warner Classics 19029503707
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Photo à la une : le ténor Ian Bostridge – Photo : Sheila Rock
Jadis, Robert Tear révélait au disque, dans sa parure d’orchestre, Deità silvane et son univers de faunes et de dryades. Voici que Ian Bostridge, avec le piano versicolore de Saskia Giorgini Continuer la lecture de Arcadie