Marais avait deux visages, celui qu’il dissimulait dans son atelier et qui nous valut la grande suite des Livres de violes, et celui des opéras, de cet autre génie lyrique qui pouvait soutenir les parages de Lully.
Clédière parti, Dumesny devint le premier haute-contre de la fin du règne musical de Lully, créateur de Persée, Phaéton, Amadis, Rolland, Armide, Acis et Galatée. Sa haute stature, son port noble charmèrent le Florentin autant que sa voix subtile Continuer la lecture de La voix de Lully→
Stupéfiant, le grand geste qui ouvre le Dies Irae : c’est comme si Bossuet prêchait sa langue de feu dans la musique de Lully. L’élan et la ferveur dévastatrice que lui imprime Leonardo García Alarcón en change résolument l’aspect Continuer la lecture de Lully ou l’ardeur→
Soixante-dix sept motets ! De Lalande ne fut pas avare avec la Chapelle Royale, écrivant d’abondance sans jamais abdiquer le degré d’invention, la noblesse des phrasés, l’éloquence du sertissage dont il dorait les textes sacrés Continuer la lecture de Chapelle solaire→
1770, à l’occasion des noces du Dauphin et de Marie-Antoinette, Louis XV inaugure l’opéra qu’il voulait à Versailles. On habille d’habits neufs le Persée de Lully, Dauvergne, François Rebel, Bernard de Bury refont Continuer la lecture de Lully en deux époques→