Dès les arpèges qui ouvrent la Fantaisie de Mozart, je vois Lillian Gish à son piano détruit par les Kiowas. La musique de l’œil, voici ce que célèbre dans cet album et au long d’un entretien de cinéphile, Jean-Marc Luisada. Continuer la lecture de La dernière séance
Archives par mot-clé : Jean-Marc Luisada
Le poète parle
Une confidence ou une Valse ? Jean-Marc Luisada prend son temps, rubato subtil, polyphonies ombrées, contre-chant qui dit autant que le chant, la grande Valse en la mineur aura rarement été aussi dite jusque dans la suggestion Continuer la lecture de Le poète parle
Son Schubert
Dans l’Andante de la Sonate en si bémol majeur, en concert Lazare Berman berçait une gondole dans un mystérieux ressac, jeux d’ombres. Jean-Marc Luisada prend au pied de la lettre le sostenuto, soutenu, de tempo, de phrasés, d’accents, et crée trois univers au lieu d’un seul Continuer la lecture de Son Schubert
Le Diable et l’Ange
Les timbres. Voyez-vous, les timbres font un pianiste. Oui, il lui faut des doigts, du panache, de la musicalité, mais sans les couleurs le piano reste en noir et blanc. Les timbres ne sont pas donnés à tout le monde, mais Nathanaël Gouin en est le jeune maître. Continuer la lecture de Le Diable et l’Ange
L’ancien et le moderne
Tiens, dès le Nocturne en si bémol, je m’étonne : voila un pianiste qui, chez Chopin, ne craint pas le rubato, que tant d’autres refusent ces dernières années, rangés sous la bannière de « jouons Chopin propre », entendez droit.
Mais venu d’ailleurs et d’un ailleurs Continuer la lecture de L’ancien et le moderne