Rudolf Lothar le lui avait suggéré : il était temps que le « Roi de la Valse » quittât les salons pour faire danser tout un corps de ballet. De toute façon, ses succès à l’opéra commandaient cette nouvelle conquête. Hanslick l’en pressa, et Mahler, alors directeur de l’Opéra de Vienne assembla un jury pour trouver le meilleur scénariste possible. Kolmann, un gentilhomme de la Cour, remporta la palme : sujet rabâché, Cendrillon. On sait la suite, Johann Strauss marqua peu d’enthousiasme pour ce canevas, sa plume traîna, un premier acte complet, quelques bribes du second, des idées et des esquisses pour l’ensemble notées dans le plus grand désordre, puis la mort qui suspendit tout. Continuer la lecture de Cendrillon de Vienne