Voici peu, Universal regroupait les enregistrements qu’Henryk Szeryng avait consentis à Philips, Mercury ou Deutsche Grammophon, somme qui englobait quasi tout son répertoire, sinon le Concerto de Manuel Maria Ponce Continuer la lecture de Boîte à merveilles
Archives par mot-clé : Johannes Brahms
Les deux voix
Signe des temps, les Sea Pictures que longtemps seules des contraltos puis des mezzos anglaises défendirent, auxquelles il faut ajouter Aafje Heynis – Roy Henderson lui avait montré le recueil d’Elgar – gagnent l’intérêt de leurs consœurs européennes.
Elīna Garanča sait Continuer la lecture de Les deux voix
La Quatrième
« Certes, Mariss Jansons devait mourir, mais pas si tôt », voilà ce que, sotto voce, je me soupirai à moi-même après que le flamboiement de la grande passacaille, par quoi Brahms aura dit tout ce qu’il avait à dire à l’orchestre, se sera éteint. Continuer la lecture de La Quatrième
Tel qu’en lui-même
Depuis 1969, Emil Gilels était chez lui à Salzbourg, et plus même que Sviatoslav Richter. Le concertiste avait frappé fort dès 1969, George Szell qui avait enregistré avec lui à Cleveland les cinq Concertos de Beethoven l’y imposant dans les deux premiers à l’été de 1969. Il était entré dans sa cinquantaine, et les mélomanes du festival l’entendaient alors qu’il avait passé son art au tamis d’un certain classicisme. Continuer la lecture de Tel qu’en lui-même
Nuit et crépuscule
Symphonie ou quatuor ? Les Berg ont fait leur révolution dans les trois Quatuors de Brahms, les jouant amples et burinés, y faisant entrer tout le son d’un orchestre (et la captation des ingénieurs de Teldec les y aidait). Continuer la lecture de Nuit et crépuscule