Pari difficile pour tout ténor non tchèque : incarner le jeune homme du Journal d’un disparu où Leoš Janáček résuma son art de mettre des notes sur les phonèmes moraves et de résumer à une voix son théâtre le plus intime Continuer la lecture de Se perdre
Archives par mot-clé : Leoš Janáček
Perdu au monde
Je l’espérais, ce Journal d’un disparu selon Pavol Breslik, son long ténor mozartien, ses mots d’Evangéliste donnent ici, dans la langue que Janáček brutalisa ou envola Continuer la lecture de Perdu au monde
La Moravie avant la tempête
Ironie de l’Histoire : longtemps, Leoš Janáček chercha son alter-ego parmi ses élèves, un jeune homme auquel il put confier la somme de musiques populaires qu’il avait amassée, dont il avait tiré sa langue musicale si singulière Continuer la lecture de La Moravie avant la tempête
Le journal disparu
Blachut, Zidek, Zitek, ce trio de grands ténors tchèques aura gravé les trois versions absolues du Journal d’un disparu, ce polyglotte de Nicolaï Gedda les rejoignant tardivement également pour Supraphon.
Mais comment avais-je pu oublier la gravure de Vilém Přibyl Continuer la lecture de Le journal disparu
Tombeau de Jiří
L’hommage a été brossé rapidement : tirer de la bonne centaine d’enregistrements consentis à Panton et à Supraphon seulement un coffret de 8 CD semble un peu court. Il l’est mais comporte son lot de surprises.
Quel plaisir de retrouver le doublé Janáček (Sinfonietta villageoise et Taras Bulba très conte noir) que Jiří Bělohlávek, alors à l’orée de sa trentaine, gravait à Brno pour Panton, cette verdeur, cette alacrité, ces rythmes si impérieux, mais aussi la Verklärte Nacht ourlée, soie et rêve, le Nouvel Orchestre de Chambre de Prague auquel s’ajoutait l’Etude de Pavel Haas, disque majeur devenu rare. Continuer la lecture de Tombeau de Jiří