Un opéra réaliste, dans la veine des drames ruraux de Leoš Janáček, a fait sa renommée, Krutnava (Le Tourbillon) reste son chef-d’œuvre, et stupéfia l’audience lors de sa création à Bratislava le 10 décembre 1949.
Le son rayonnant, formé, tendre et pourtant précis de cette Fantaisie en ut mineur de Mozart me poursuivait depuis que je l’avais entendue un jour à la Radio sans savoir qui jouait. Lili Kraus ? Wilhelm Kempff ? Non : Rudolf Firkušný que j’associais plus volontiers avec le piano de Leoš Janáček ou les Tableaux d’une exposition de Moussorgski qu’avec les romantiques viennois. Continuer la lecture de Un classique→
Voici bientôt dix ans, je découvrais une nouvelle intégrale des Sonates d’Eugène Ysaÿe par un jeune violoniste tchèque qui les jouait comme de la musique expressionniste. Oubliée la virtuosité, oubliés les arrière-plans symbolistes, ces partitions prenaient une très surprenante acuité moderniste. Continuer la lecture de Fantaisie fantasque→
Je sais que les Quatuors de Smetana sont ses opus absolus, loin devant Ma Vlast ou La Fiancée vendue, mais voilà, il faut parfois un disque pour confirmer une certitude.
Josef Suk, gendre d’Antonín Dvořák, a connu le quatuor de l’intérieur : il tenait le second violon du Quatuor Tchèque. Les partitions rassemblées constituent une intégrale cohérente de tout ce qu’il aura écrit pour les quatre cordes ou plus (le Quintette avec piano Op. 8) Continuer la lecture de Vers les modernes→