Marais avait deux visages, celui qu’il dissimulait dans son atelier et qui nous valut la grande suite des Livres de violes, et celui des opéras, de cet autre génie lyrique qui pouvait soutenir les parages de Lully.
La belle aventure continue. J’avais été transporté par le Premier Livre si finement ouvragé par L’Achéron, le Deuxième en perpétue les sortilèges, Marais y élargissant et son nombre et son propos Continuer la lecture de Précis de mélancolie→
C’est entendu : de sa viole de prophète, Jordi Savall aura réinventé Marin Marais. Se doutait-il que son travail longtemps solitaire ouvrirait la voix à cette renaissance de cet instrument, renaissance dont Marais restera toujours l’heureux bénéficiaire Continuer la lecture de Subtilité→
Un premier disque, herborisant dans les cinq Livres, et s’ouvrant sur le Prélude en harpégement du Ve Livre, moment magique où Bach semble naître de la viole de Marais, prévenait en quelque sorte : Jordi Savall avait enfin trouvé mieux qu’un écho Continuer la lecture de Vox Humana→
Hanovre, Beethoven Saal, janvier 1978, un groupe de jeunes gens allemands enregistrait tout un disque de musique française du Grand Siècle. A la même époque, Jordi Savall faisait découvrir à un public de discophiles stupéfaits Continuer la lecture de Le Parnasse de Cologne→