Je me souviens encore avec quel chic Lionel Bringuier dirigea La Valse de Ravel, emportant avec lui public et jury : c’est elle qui lui a fait gagner le concours de Besançon.
Il fallait bien qu’au disque il vint à Ravel, son porte-bonheur. Passé sous étiquette jaune comme ses admirateurs et mentors Salonen et Dudamel, succédant Continuer la lecture de Revenir à La Valse→
Bonne idée : regrouper en un album tout ce que Ravel aura orchestré d’autrui. Non seulement les Tableaux d’une exposition qui ont atteint une renommée planétaire grâce à la vêture instrumentale Continuer la lecture de Ravel chez les autres→
Il est des disques que j’oublie, qui disparaissent dans les méandres de la discothèque-monstre dans laquelle j’habite, mais finalement, je crois bien ne pas connaître cet album Ravel enregistré par Christoph von Dohnányi en 1989 (pour le Boléro) puis en Continuer la lecture de Ravel Grand Teint→
Lorsque Ravel vint surveiller le premier enregistrement de son Heure espagnole, confié en 1929 à la baguette experte de Georges Truc, il fut un rien marri de trouver Jeanne Krieger s’essayant à Concepcion, alors qu’il rêvait de Fanny Heldy qui à l’Opéra Comique avait mené son monde à la cravache et l’œuvre au succès. Continuer la lecture de Heure lyonnaise→
Un jeune pianiste dont les premières notes au disque sont celles des Noctuelles ne pouvait que me séduire. Mais Fabian Müller, vingt-quatre ans, allemand, passé entre les mains de Pierre-Laurent Aimard et de Tamara Stefanovitch à la Musikhochscule de Cologne, a fait bien plus, il m’a forcé à rouvrir la partition des Miroirs, merveille de calligraphie dont les paysages, les songes et les caractères s’animent soudain. Continuer la lecture de Jeunesses→