J’écoute en boucle les Gavottes de la Suite anglaise en ré mineur. Ce clavier cambré, ce phrasé impérieux, cette main gauche où chante une viole, et surtout cette lumière, évidemment on songe à Gustav Leonhardt, mais aussi à Sviatoslav Richter !
Les virtuoses français de la nouvelle génération reviennent à la pratique de la musique de chambre avec des bonheurs sans mélange.
Nouveau témoin, un album où la clarinette ambre et lune de Raphaël Sévère joue trois des quatre opus que Brahms dédia à cet instrument. Ce n’est pas lui qui ouvre le Trio en la mineur, mais le violoncelle de Victor Julien-Laferrière, si éloquent et Continuer la lecture de Sévère le tendre→