La belle idée, nous emmener à l’air libre avec son piano. Mais dans l’ombre, pas dans la lumière, car c’est la nostalgie que cherche le clavier de David Kadouch, tourné vers la part secrète des quatre œuvres qu’il assemble ici par le thème et dispose chronologiquement.
Hervé Billaut ouvre son disque Dukas par la question sempiternellement répétée du motif du faune, signature sonore de l’œuvre que le compositeur d’Ariane et Barbe Bleue écrivit à la mémoire de Claude Debussy. « La plainte, au loin, du faune… »Continuer la lecture de Piano-Symphonie→
J’écoute en boucle les Gavottes de la Suite anglaise en ré mineur. Ce clavier cambré, ce phrasé impérieux, cette main gauche où chante une viole, et surtout cette lumière, évidemment on songe à Gustav Leonhardt, mais aussi à Sviatoslav Richter !
Les virtuoses français de la nouvelle génération reviennent à la pratique de la musique de chambre avec des bonheurs sans mélange.
Nouveau témoin, un album où la clarinette ambre et lune de Raphaël Sévère joue trois des quatre opus que Brahms dédia à cet instrument. Ce n’est pas lui qui ouvre le Trio en la mineur, mais le violoncelle de Victor Julien-Laferrière, si éloquent et Continuer la lecture de Sévère le tendre→