Tiens, dès le Nocturne en si bémol, je m’étonne : voila un pianiste qui, chez Chopin, ne craint pas le rubato, que tant d’autres refusent ces dernières années, rangés sous la bannière de « jouons Chopin propre », entendez droit.
Un Romantique, Chopin ? Un Classique, répond François Dumont, sachant que sur le piano du Polonais, Le Clavier bien tempéré n’était jamais loin. Alors le belcanto facile, les songeries à la Bellini que tant de doigts auront mis aux Nocturnes, les faisant toiles peintes Continuer la lecture de Nocturnes→
Il y a deux sortes de pianistes qui signent l’orée de leur carrière au disque : ceux qui gravent les trois dernières Sonates de Beethoven ou ceux qui enregistrent les Vingt-Quatre Etudes de Chopin.
Tous les Nocturnes ? Non. Fazil Say choisit, et ce faisant, nous entraîne dans une ballade quasi épique, où les paysages comptent plus que le chant. Adieux bel canto, l’harmonie se charge tel un ciel d’orage, les phrasés menacent Continuer la lecture de Nocturnales→
La revoici la belle intégrale, celle qui au long des années quatre-vingt me fit redécouvrir le piano de Fauré dont m’avait dépris le pénible pensum infligé par Jean Hubeau.