Il y a deux sortes de pianistes qui signent l’orée de leur carrière au disque : ceux qui gravent les trois dernières Sonates de Beethoven ou ceux qui enregistrent les Vingt-Quatre Etudes de Chopin.
Je désespérais de retrouver le piano lyrique d’Herbert Schuch : après avoir quitté Oehms pour Naive Classique, qui ne lui aura consacré qu’un disque, il n’avait plus d’éditeur. Mais le revoilà, en duo – quatre mains ou deux pianos – avec Gülru EnsariContinuer la lecture de Obsession Debussy→
L’œuvre la plus secrète de Schumann, le journal intime de son âme. Qui y pénètre risque beaucoup et d’abord d’avouer son art inférieur à cette confidence qui ne supporte pas l’affectation.
Tout juste un peu plus de trente neuf minutes… Dès le motif qui ouvre le Troisième Concerto, motif dont toute la musique de l’œuvre va dévier, Michael Korstick impose un tempo vif, clavier fulgurant, timbres précis d’un jeu gymnaste Continuer la lecture de L’autre Empereur→
Les Sonates pour clavier de Mozart sont les plus périlleuses du répertoire, non pour les doigts, mais par leur musique. Sviatoslav Richter les redoutait, mais il avouait sans rougir qu’il comprenait mieux le « gentil Haydn » que ce diable de Mozart. Les pianistes s’y montrent prudents Continuer la lecture de Une idée de l’absolu→