La beauté naturelle de sa sonorité était grisante, elle enchanta une dizaine de disques qui firent sa réputation internationale. Les mélomanes avaient trouvé leur nouveau petit prince du violon. À cet archet radieux Continuer la lecture de La belle vingtaine
Archives par mot-clé : Olli Mustonen
Piano d’Ainola
Le piano de Sibelius reste la part la plus méprisée de son œuvre, musique écrite au mètre pour faire de l’argent disent les mauvaises langues, des sourds qui ne la connaissent pas et la conspuent pour ne pas avoir à l’écouter.

Mais Glenn Gould le premier en révéla quelques perles, à sa façon si individuelle, autorisant les pianistes à y aller voir. Peu d’appelés, mais que des élus, Olli Mustonen, formidable d’invention et de caractérisation, Vladimir Ashkenazy dans un album rare et tardif où il reprend la Valse triste sur le piano de Sibelius à Ainola, et pour tous les opus publiés du vivant du compositeur, un coffret splendide, vraie petite œuvre d’art assemblant de rares photographies, signé par Janne Mertanen, ensemble parfait et indispensable que Sony Classical n’a jamais importé en France mais qu’on trouve aisément. Continuer la lecture de Piano d’Ainola
Lignes et points
Le premier volume (lire la chronique ici) de l’intégrale m’avait esbaudi, avec ses angles, sa furia, ses persifflages, son piano marteau et son orchestre enclume. Quelque chose de radical, de cruel, tellement Prokofiev dans l’ardeur même des sonorités Continuer la lecture de Lignes et points
Le temps des Saisons
La traduction est poétique. Tchaïkovski intitula la suite d’épigraphes lyriques qu’il composa entre décembre 1875 et novembre 1876 « Les Mois », mais c’est bien le rythme des saisons qui s’y fait entendre Continuer la lecture de Le temps des Saisons
Du radicalisme comme vertu
Olli Mustonen a probablement entendu l’enregistrement où Serge Prokofiev joue son Troisième Concerto sous la direction de Piero Coppola. Sans rien d’archéologique, il lui aura pris ce ton cassant, ce sens de la caractérisation Continuer la lecture de Du radicalisme comme vertu