Le piano de Sibelius reste la part la plus méprisée de son œuvre, musique écrite au mètre pour faire de l’argent disent les mauvaises langues, des sourds qui ne la connaissent pas et la conspuent pour ne pas avoir à l’écouter.
Mais Glenn Gould le premier en révéla quelques perles, à sa façon si individuelle, autorisant les pianistes à y aller voir. Peu d’appelés, mais que des élus, Olli Mustonen, formidable d’invention et de caractérisation, Vladimir Ashkenazy dans un album rare et tardif où il reprend la Valse triste sur le piano de Sibelius à Ainola, et pour tous les opus publiés du vivant du compositeur, un coffret splendide, vraie petite œuvre d’art assemblant de rares photographies, signé par Janne Mertanen, ensemble parfait et indispensable que Sony Classical n’a jamais importé en France mais qu’on trouve aisément. Continuer la lecture de Piano d’Ainola