Il fallait l’oser : diriger du clavier cette symphonie qui est à peine un concerto et où le jeune Brahms aura fait, comme dans ses deux premières Sonates de piano, sa révolution.
Pour l’intrada, jouée large, plus inquiète que fulgurante, vrai paysage de Baltique, Lars Vogt s’affirme absolument chef Continuer la lecture de Orage→
Voici peu, j’encensais le Kullervo épique que Thomas Dausgaard faisait paraître chez Hyperion, voici celui, placé à ses antipodes, d’Hannu Lintu, enregistré avec les forces de Radio Finlandaise et les membres masculins du Chœur National d’Estonie, habitués de l’œuvre. Continuer la lecture de Tragédie→
Le couplage peut étonner : Beethoven et Sibelius, mais pourtant Christian Tetzlaff n’est pas le premier à l’oser, et il a sa raison. En leurs époques respectives, les opus de Beethoven et de Sibelius marquèrent une révolution Continuer la lecture de Serioso→
Heino Eller, vous connaissez ? Un Concerto pour violon sombre et tempétueux, que Viktor Pikaïsen joua un temps m’avait tiré l’oreille. Quelle belle écriture, abrupte et soignée à la fois, j’y sentais l’empreinte d’un maître.
Jeune homme, Christian Tetzlaff enregistra parmi ses premiers disques pour Virgin un amer Second Concerto de Bartók sous la direction glaciale de Michael Gielen, disque manifeste où paraissait également une Sonate pour violon seul qui aura fait florès Continuer la lecture de Rapsodies infinies→