Heino Eller, vous connaissez ? Un Concerto pour violon sombre et tempétueux, que Viktor Pikaïsen joua un temps m’avait tiré l’oreille. Quelle belle écriture, abrupte et soignée à la fois, j’y sentais l’empreinte d’un maître.
Jeune homme, Christian Tetzlaff enregistra parmi ses premiers disques pour Virgin un amer Second Concerto de Bartók sous la direction glaciale de Michael Gielen, disque manifeste où paraissait également une Sonate pour violon seul qui aura fait florès Continuer la lecture de Rapsodies infinies→
Je crois bien tout compte fait que c’est là le chef-d’œuvre de Rachmaninov. Il était attaché à sa grande Vigile, ses Vêpres de guerre, écrites en 1915, au cœur du premier conflit mondial, comme à aucune autre de ses partitions et la citera dans son opus ultime Continuer la lecture de Prière de la Grande Guerre→
Voici quelques lustres, Boris Berman avait enregistré pour Chandos un album Debussy joué à plein clavier, charnel, dense de chants et de couleurs, qui m’avait surpris. Images, Pour le piano, des Epigraphes antiques animés, puis plus rien, du moins chez Debussy. Continuer la lecture de Quarante-huit Préludes→
Le premier volume (lire la chronique ici) de l’intégrale m’avait esbaudi, avec ses angles, sa furia, ses persifflages, son piano marteau et son orchestre enclume. Quelque chose de radical, de cruel, tellement Prokofiev dans l’ardeur même des sonorités Continuer la lecture de Lignes et points→