Rien n’y faisait. Adolescent, si je voulais entendre Les Pins de Rome, j’avais beau essayer Toscanini, Reiner ou Dorati, je revenais toujours à un microsillon Supraphon où un quasi inconnu – en tous cas de moi – dirigeait l’Orchestre Philharmonique Tchèque : Antonio Pedrotti. La magie du Janicule, le mystère plus tendre qu’oppressant des Catacombes, tout y était si naturellement dit – et non dirigé – au point que la musique s’incarnait. Continuer la lecture de L’italien de Prague