Le clavecin de Scarlatti est une boîte de Pandore, qui l’ouvre se brûle. Comment dans le sinistre Escorial, cette musique si diverse et si parfaite, a-t-elle pu naître et sonner ? Mystère.
Skip Sempé n’a guère enregistré l’œuvre de clavecin de Bach, hormis deux Concertos et la 4e Partita. Raison ? Ce que Bach a écrit pour son instrument se plie aux canons du style nouveau, hors Skip Sempé est passionné par une langue antérieure qui au Continuer la lecture de Bach dédoublé→
Voici une année, Pierre Hantaï publiait un album Bach où le son s’incarnait comme une entité absolue, une énergie inextinguible. Aujourd’hui, cette perfection impérieuse, inévitable se reproduit. Continuer la lecture de La Fabrique du son II→
J’écoute en boucle les Gavottes de la Suite anglaise en ré mineur. Ce clavier cambré, ce phrasé impérieux, cette main gauche où chante une viole, et surtout cette lumière, évidemment on songe à Gustav Leonhardt, mais aussi à Sviatoslav Richter !