Schönberg les avait plus qu’adoubés, alors que les quatre amis n’avaient pas encore pris le nom de leur primarius : « Wiener Sterichquartett ». La formation allant au studio de Columbia, renommée donc Kolisch Quartett, avait gardé la même formation Continuer la lecture de Les Modernes
Archives par mot-clé : Quatuors à cordes
Les secrets de Smetana
À la coda du disque, une savoureuse transcription de la Danse des comédiens signée par Petr Holman, l’altiste du Quatuor Zemlinsky, fait entrer la fantaisie de La Fiancée vendue (avec exclamation !) dans Continuer la lecture de Les secrets de Smetana
Cordes et âme
Les Novus ont une discographie impeccable, Berg, Schubert, Beethoven, Webern, Vienne les fascine et il fallait bien qu’un jour ils osent les Quatuors de Brahms. Continuer la lecture de Cordes et âme
Dvořák à quatre
Supraphon ne disposait pas d’une intégrale des Quatuors de Dvořák, s’étant fait voler la politesse par Deutsche Grammophon qui avait confié les quatorze opus, mais aussi les Cyprès au Continuer la lecture de Dvořák à quatre
Le quatuor français
Sortant du bureau de musique de Maurice Ravel, Ralph Vaughan Williams tira de son séjour parisien un merveilleux Quatuor où passent la précision d’écriture du compositeur du Concerto en sol majeur et plus encore une qualité d’imaginaire sonore quasi debussyste.
C’est la perle des trois opus consacrés par l’auteur de Job aux quatre cordes, loin devant le Quatuor de jeunesse dont si peu de versions auront paru déjà aussi proches des folksongs, y pliant des influences à peine perceptibles, et plus encore devant le Second datant de la Deuxième Guerre mondiale, qui réemploie avec plus d’habileté que de génie des matériaux tirés de diverses partitions à usage cinématographique.
Mais le Premier Quatuor fut-il jamais si justement compris ? Ni les Maggini, trop explicites, ni même les Medici, admirables par l’opulence sonore, n’auront à ce point trouvé le ton de rêve de l’Allegro, l’humour un peu folksong du faux Menuet, les espaces sensuels de la Romance, la fantaisie tendre d’un Finale où le génie du compositeur éclate.
Disque magnifique, qui rend justice à la part la moins enregistrée d’un catalogue qu’on croit totalement occupé par l’orchestre et par la voix.
LE DISQUE DU JOUR
Ralph Vaughan Williams (1872-1958)
Quatuor à cordes en ut mineur
Quatuor à cordes No. 1 en sol mineur
Quatuor à cordes No. 2 en la mineur
Verdi Quartett
Un album du label CPO 555345-2
Acheter l’album sur le site du label www.jpc.de, sur le site www.clicmusique.com, ou sur Amazon.fr ― Télécharger ou écouter l’album en haute-définition sur Qobuz.com
Photo à la une : © DR