Le destin vous a de ces ironies ! Anatole Kitain fut le condisciple d’Horowitz chez Tarnowsky, puis de Barere chez Blumenfeld et en tout – virtuosité, couleur, répertoire – leur égal.
Schumann symphoniste fut déconsidéré de son vivant et stigmatisé après sa mort : son génie devait rester prisonnier de son piano. Si Gustav Mahler essaya de donner aux symphonies une seconde chance hélas en les massacrant Continuer la lecture de Après Schumann…→
Florian Uhlig conduit son intégrale Schumann comme personne avant lui. Chaque disque a son thème, ou du moins son angle de vue : cette fois il rapproche le Carnaval et les Davidsbundlertänze en les regroupant sous le militantisme artistique Continuer la lecture de Le piano de Schumann autrement→
On aura tout écrit sur Arturo Benedetti Michelangeli, tout et son contraire et pas mal de lieux communs, d’ailleurs relatifs plus à sa personne qu’à son art.
Le son rayonnant, formé, tendre et pourtant précis de cette Fantaisie en ut mineur de Mozart me poursuivait depuis que je l’avais entendue un jour à la Radio sans savoir qui jouait. Lili Kraus ? Wilhelm Kempff ? Non : Rudolf Firkušný que j’associais plus volontiers avec le piano de Leoš Janáček ou les Tableaux d’une exposition de Moussorgski qu’avec les romantiques viennois. Continuer la lecture de Un classique→