Depuis les Arditti, aucun quatuor ne s’est tant préoccupé de la création contemporaine : les Diotima se sont fait un nom avec Lachenmann, Pesson, Ferneyhough, Murail, Rebecca Sanders ou Alberto Posadas.
Bernd Alois Zimmermann, au tournant des années quarante-cinquante, était loin encore de son chef-d’œuvre Die Soldaten. Entre 1949 et 1952, il écrivit pourtant deux cahiers de brefs morceaux pour piano, Enchiridion, alternant des études de timbres déduites de la Seconde Ecole de Vienne et des pièces de caractères coulées dans la lignée de celles de Bartók. Continuer la lecture de Enchiridion→