Evgeni Koroliov ouvre les premières mesures de la Sonate D. 894 comme en rêve, construisant à mesure un crescendo sans tension. Le son simplement s’emplit. C’est dans la nuit, dans la nuit immense qu’il faut écouter ce Schubert hors du temps, qui déploie ses reprises immuables, et chante à l’intérieur du timbre. Continuer la lecture de Lent loin large