Impossible de trouver Sonates plus contrastées : les deux opus que Prokofiev consacra au violon et au piano parlent littéralement deux langues étrangères l’une à l’autre.
Longtemps, je n’aurais connu de ce mystérieux ensemble que la Troisième Sonate. Son surnom « Épique » m’intriguait, David Oïstrakh et Alexander Goldenweiser la défendaient. Quelle œuvre, immense comme un paysage Continuer la lecture de Sonates de contes→
On ne joue plus les Sonates « avec » violon de Beethoven comme les jouaient les grands anciens de Menuhin à Szeryng en passant par Oistrakh et Milstein, avec en tête et dans l’archet le masque d’un Beethoven face au destin. Continuer la lecture de Les Dix Sonates→
Franziska Pietsch et Detlev Eisinger m’avaient bluffé dans les trois Sonates de Grieg, allaient-ils renouveler leur incroyable réussite dans les deux opus si dissemblables que Prokofiev réserva à la même formation ?
Callum Smart en est à son second CD – je ne connais pas le premier – mais des amis anglais me disaient depuis cinq ans tout le bien qu’ils pensaient de ce beau jeune-homme au physique et au jeu athlétique. Second programme donc Continuer la lecture de De l’audace→