Ah, les mezzo-sopranos pulpeuses, ces déesses, ces Carmen, ces Dalila, comme elles sont devenues rares ! Et pourtant Paris en voit aujourd’hui fleurir deux, déjà de très grandes Carmen, mais absolument différentes Continuer la lecture de Grand Luxe
Archives par mot-clé : Sony Classical
L’autre visage
Pour nous qui savons de Georges Prêtre son dévouement au répertoire français, sa carrière entre Poulenc et Callas, et qui l’avons vu si souvent diriger le répertoire national Continuer la lecture de L’autre visage
Piano d’Ainola
Le piano de Sibelius reste la part la plus méprisée de son œuvre, musique écrite au mètre pour faire de l’argent disent les mauvaises langues, des sourds qui ne la connaissent pas et la conspuent pour ne pas avoir à l’écouter.
Mais Glenn Gould le premier en révéla quelques perles, à sa façon si individuelle, autorisant les pianistes à y aller voir. Peu d’appelés, mais que des élus, Olli Mustonen, formidable d’invention et de caractérisation, Vladimir Ashkenazy dans un album rare et tardif où il reprend la Valse triste sur le piano de Sibelius à Ainola, et pour tous les opus publiés du vivant du compositeur, un coffret splendide, vraie petite œuvre d’art assemblant de rares photographies, signé par Janne Mertanen, ensemble parfait et indispensable que Sony Classical n’a jamais importé en France mais qu’on trouve aisément. Continuer la lecture de Piano d’Ainola
Ténor Mozart
Le drame posthume de Mozart : avoir écrit pour des chanteurs qui en scène n’avaient d’autre horizon que l’Italie et son nouveau chef-d’œuvre culturel, l’opéra, seria ou pas, et dans la bouche la langue ultramontaine ; puis retrouvé au XXe siècle, sacré roi absolu de la musique savante à l’égal de Bach, Haendel ou Beethoven, d’avoir eu seulement pour lui faire fête des chanteurs de langue germanique, capables même d’inventer des consonnes pour se faire « leur » italien. Continuer la lecture de Ténor Mozart
Le concerto oublié
Un violoneux qu’on croirait échappé d’un conte de Janáček hante le Concerto que Paul Juon composa en 1909, à Berlin, alors qu’il se liait d’amitié avec Joseph Joachim, partition aventureuse où la poésie prend la forme en défaut Continuer la lecture de Le concerto oublié