Decca, publiant en intégrale les Symphonies de Mahler selon Sir Georg Solti, en retrancha les premières gravures londoniennes, mes favorites, assemblant une somme disparate de dates mais unifiée par le seul Orchestre Symphonique de Chicago.
Les revoilà enfin, ces Symphonies de Brahms avec Rafael Kubelik et les Wiener Philharmoniker ! Elles ont accompagné mon adolescence de leurs textures claires, de leurs mouvements souvent vifs. Y règne quelque chose Continuer la lecture de Souvenir de ma jeunesse→
90 ans le 27 juillet dernier, cela ne s’entend pas. L’absence de legato, que cet art a banni depuis longtemps, fait les lignes claires, les rythmes élancés, les accents ascendants, le texte de Beethoven, enfin enluminé et plus « illuminé » Continuer la lecture de In Beethoven veritas→
La photographie qui illustre le livret, où l’on voit Thomas Hengelbrock posant devant la Elbphilharmonie pourrait prêter à confusion : les quatre Symphonies de Brahms, données dans leur ordre chronologique le 22 mai 2016, entreprise fleuve, le furent dans la magnifique Laierzhalle où l’Orchestre de la NDR de Hambourg donnait historiquement ses concerts Continuer la lecture de Tradition revisitée→
Il y a un mythe des Symphonies de Beethoven selon le Gewandhaus de Leipzig, celui imposé par Nikisch qui fulgurait les Symphonies, les jouait à la cravache, dressant le son de l’orchestre jusqu’à l’impossible exultation. C’était déprendre Beethoven du classicisme qui l’avait engourdi Continuer la lecture de Le souvenir de Nikisch→