L’instrument d’abord, un alto qu’Etienne Vatelot conçut en 1980 pour Tabea Zimmermann, registres parfaitement équilibrés, sonorité ambrée mais précise, avec quelque chose de vif dans l’émission du son qui tombe exactement dans le style clair, expressif, de l’altiste. Continuer la lecture de Abstraction
Archives par mot-clé : Tabea Zimmermann
Myrthes, roses, et cendres
Le plus secret de Schumann n’est pas dans ses Chants de l’aube, opus ultimes où j’ai le sentiment que Caspar David Friedrich est venu écrire les notes avec son pinceau ; non Continuer la lecture de Myrthes, roses, et cendres
Nuits obscures
Ce n’est pas faire injure à François-Xavier Roth et à ses Siècles, moins encore à Tabea Zimmermann, que d’avouer que j’ai sauté à pieds joints par-dessus leur Harold en Italie aussi surprenant que déconcertant : cet orchestre éruptif, cet alto magique, vrai personnage, ont leurs atouts Continuer la lecture de Nuits obscures
Retour
Cette phrase qui se plie sur un accent, la plénitude de ce jeu à quatre, si fraternel, si tendre, ces nuances de soufflets, de colorations, de portamentos, cette grammaire tellement mobile, je crois bien ne les avoir jamais Continuer la lecture de Retour
Rebecca l’enchanteresse
En 1919, Rebecca Clarke présenta au concours Sprague Coolidge une Sonate pour alto et piano, commencée par un trait saisissant en appel de trompette. L’opus médusa le public et le jury par son inspiration et sa science Continuer la lecture de Rebecca l’enchanteresse