Leur fulgurante intégrale des Quintettes avec l’alto de Nobuko Imai avait bouleversé ma discographie de ces œuvres, voici les Auryn arpentant de leurs archets vigoureux les Six Quatuors dédiés à Haydn.
Beethoven parvenu au sommet de son art ne quittait plus son piano, creuset de sa grammaire, et y revenait aux deux principes qui la formèrent : l’improvisation et la variation Continuer la lecture de Bagatelles testamentaires→
Sviatoslav Richter ne jouait pas forcément tous les Miroirs (mais il finit un jour par le faire), Tatiana Nikolayeva pas plus, Evgeni Koroliov, dans le très déconcertant disque Ravel qu’il vient de faire paraître, n’en extrait que La Vallée des cloches qui ouvre l’album, et des Oiseaux tristes quasi silencieux. Pourtant Continuer la lecture de Miroirs brisés→
Alors que Prokofiev explorait tous les moyens de faire imploser l’orchestre mieux que Stravinski ne l’avait fait avec Le Sacre du printemps, il perfectionnait son langage Continuer la lecture de Prokofiev de poche→
Evgeni Koroliov s’engagerait-il à rebours dans une intégrale des Sonates de Beethoven ? Un premier volume consacré à la trilogie finale, qui nous a jusque-là échappé, est paru l’année dernière, aujourd’hui les Opus 101 et 106 voisinent sur un disque spectaculaire. Continuer la lecture de À rebours et loin devant→