J’ai appris mon Jeunehomme avec les 78 tours de Gieseking et de Rosbaud : cette manière de jouer et de phraser léger, de ne rien souligner, de ne pas solliciter l’expression, de laisser l’émotion paraître sans rien accentuer Continuer la lecture de Premiers concertos
Archives par mot-clé : Wilhelm Kempff
Kriegzeit
Choix terrible mais apparemment assumé : regrouper les gravures beethovéniennes que Kempff engrangea pour Grammophon – (pas encore Deutsche) – durant la guerre. Beethoven fut au quarantenaire, revenu de ses années de virtuose par nécessité – il l’enregistra avant, il l’enregistrera après – au sens propre comme au sens figuré, une planche de salut Continuer la lecture de Kriegzeit
Rückblick
La Troisième Sonate de Johannes Brahms est un amour de jeunesse de Nelson Freire qui en avait gravé voici quelques lustres (en 1967 exactement, il avait vingt-trois ans) une version altière, très déclamée, pour la Columbia américaine Continuer la lecture de Rückblick
L’Absolu
Le 9 mai 1957, Glenn Gould qui avait médusé le public moscovite – Maria Judina et Sviatoslav Richter étaient dans la salle – assistait à un concert où Richter donnait la plus hypnotique lecture de la Sonate en si bémol majeur que l’enregistrement ait conservée Continuer la lecture de L’Absolu
Le piano du magicien
De l’immense legs que Walter Gieseking engrangea pour Columbia Londres, les Debussy seuls sont régulièrement réédités – j’en attends sous peu une nouvelle édition – les Ravel déjà moins, et les concertos auront tous reparu, mais les autres gravures ?
Après un double album consacré aux enregistrements Homocord, voici qu’APR ose ouvrir la boîte de Pandore, nous faisant retrouver d’un coup les albums Schumann, Schubert et Brahms enregistrés à Abbey Road au long des années cinquante. Continuer la lecture de Le piano du magicien